Le secteur de l'Internet a été au coeur des débats de l'e-G8 qui s'est tenu à Paris au 25 mai 2011. En effet, ce secteur comme nous avons pu le lire a engendré 3,4% du PIB des 13 pays les plus développés en 2009, selon une étude du cabinet conseil McKinsey. Entre 2004 et 2009, Internet a contribué pour 11% de la croissance de ces pays (ceux du G8 plus le Brésil, la Chine, l'Inde, la Corée du Sud et la Suède), soit d'avantage que "des secteurs comme l'énergie ou l'agriculture", souligne McKinsey. Bien entendu, sont pris en compte dans ce calcul tous les biens et services liés à Internet (sites de commerce en ligne ou de contenus, de fabricants de matériel informatique, de services informatiques ou de télécoms).
En effet, Sous l’impulsion de Sarkozy, juste avant le G8, la France avait pris l’initiative de créer le e-G8 avec comme thème l’économie numérique et l’Internet Responsable et civilisé. Evidement, ce fut une première et les commentaires n’ont pas tardé : «C'est la première fois que la question d'Internet est inscrite à l'ordre du jour du G8», «c'est le premier forum dédié à l'économie numérique», «les acteurs les plus importants du Web seront de la partie». Néanmoins un sentiment de méfiance a prévalu parmi les associations d’internautes et blogueurs qui ont eu peur de voir naître un Internet sous surveillance par les grands Etats qui dirigent le monde. Ceci bien entendu renforcé par l’expérience française de la loi Hadoppi (lutte contre le téléchargement illégal et le respect de la propriété intellectuelle) et la loi de sécurité intérieure Loppsi (Lutte contre la cybercriminalité, Informatique et Internet, etc.).
Il y a bien une fracture numérique quand on regarde l’équipement de la RDC, ou plus largement de l’Afrique noire plus spécialement, comparée à d’autres régions du monde. L’Afrique avec une population de près d’1 milliards d’habitants a un taux d’équipent de 10%, (110 millions d’internautes), soit trois fois moins que la moyenne mondiale, malgré un taux de croissance annuel très agressif. Pour comparaison, la Corée du Sud à elle seule, représente le tiers de la population d’internautes africains. La mondialisation des échanges qui induit le concept de «village planétaire » passe par Internet qui devient la fenêtre au monde dans les échanges de marchandises, de services et de produits culturels. Plus encore, le taux d’équipement Internet est devenu un indicateur du niveau de développement.
La RDC se doit de jouer son rôle en tant que pays et nation dans le cadre de son propre développement. C’est pourquoi dans cette émission sur Télé 7, on posera une série de questions auxquelles nous allons essayer de répondre de manière assez factuelle. Mais dans l’ensemble, la problématique devrait tourner autour de cette question essentielle : Comment nous congolais pouvons nous, nous arrimer à cette vague et jouer notre partition ? Je serai sur le plateau avec un éminent économiste dont je terrai ici le nom et que vous aurez l’occasion de découvrir.
Si vous êtes intéressé par le sujet, merci de m’envoyer un mail à cette adresse : albertkabeya@googlemail.com ou tout simplement me faire parvenir un SMS au : +243 9999 00 159, ceci me permettra par retour de vous envoyer le programme de diffusion télévisé. Néanmoins, dès que possible je publierai le programme sur ce même site incessamment.
1 commentaire:
Salut mon Chef;
Excellent espace intellectuel de partage, félicitations.
Mais je n'ai epuisé ma lecture pour faire une critique du contenu. Seulement sur la forme, j'ai eu du mal à lire certains écrits du coté droit de votre.
Je pense il faudrait revoir le fond de la page ou carrement changer la couleur de la police pour permettre une bonne visibilité de la page.
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