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lundi 27 juin 2011
L'Afrique du Sud en 3D dans le Metro Parisien

vendredi 24 juin 2011
Facebook à maturité dans ses pays précurseurs, j’y crois qu’à moitié !!
Le premier réseau social du monde a perdu 6 millions de membres aux Etats-Unis et 1,5 million au Canada, selon le cabinet indépendant Inside Facebook. Rien d'inquiétant, selon Christine Balagué, enseignante et chercheuse à l'école Télécom Paris Tech, qui y voit une décrue naturelle pour un service arrivé à maturité après sept années d'existence. En effet, dans le domaine d'Internet, le taux d'abandon oscille entre 1% et 2% en moyenne, et Facebook enregistre 7,6 millions de clients perdus sur 687 millions, soit 1,1% de perte. L'enseignante préconise toutefois au réseau social de miser davantage sur la relation client afin de fidéliser l'audience.
Par ailleurs, la mise en place il y a six mois aux Etats-Unis, de l'option qui permet, par reconnaissance faciale, d'identifier automatiquement un ami sur une photo publiée sur le réseau Facebook est vivement critiquée par les nouveaux pays concernés. De nombreux utilisateurs regrettent notamment que cette fonctionnalité soit activée par défaut. Facebook se défend en indiquant vouloir «aider les gens à marquer plus facilement leurs amis sur les photos», ce qui «est fait plus de 100 millions de fois par jour actuellement».
Du côté de Bruxelles, on estime que les profils des mineurs sur les réseaux sociaux sont trop exposés; la plupart des réseaux sociaux sur Internet ne protègent pas suffisamment les mineurs, dont les informations personnelles se diffusent parfois au-delà de leurs amis, estime la Commission européenne. Sur quatorze sites sociaux, seuls Bebo et My Space restreignent par défaut l'accès aux données du profils des mineurs. Dix autres sites autorisent les amis d'amis, ne sécurisant que partiellement les jeunes utilisateurs. Actuellement, 77% des internautes de 13 à 16 ans utilisent ces sites et 38% des 9-12 ans.
On peut comprendre à travers toutes ce critiques que Facebook réagisse. En effet, début Juin le réseau social engageait des ambassadeurs pour promouvoir le réseau à travers le monde afin de dynamiser les inscriptions dans les pays émergeants et freiner la chute dans les pays matures. Fort de ses 600 millions d'utilisateurs, le réseau social Facebook compte poursuivre son expansion. La société recruterait une équipe de diplomates internationaux capables de faire le lien entre les politiques publiques et l'entreprise privée, selon le site Mercury News. «Il est important que nous ayons une présence [dans le monde], pour que les gens aient une ligne directe avec Facebook, mais aussi pour éviter les incompréhensions», indique la firme de Palo Alto. Mardi 24 mai, à Paris, Facebook avait missionné comme représentante à l'e-G8 Sheryl Sandberg, chef des opérations commerciales du site. D'autres représentants devraient être en poste auprès de la Commission européenne à Bruxelles ainsi que dans les pays émergents.
Chose surprenante, même les constructeurs de voitures comme Toyota veulent profiter de la dynamique des réseaux sociaux. En effet, les conducteurs de Toyota Prius au Japon pourront communiquer avec leur véhicule d'ici à2012, a annoncé le constructeur lors de la présentation de son réseau social Toyota Friend, lundi 23 mai. Toyota s'est associé à Microsoft et au spécialiste de partage de réseaux Salesforce.com pour lancer ce qu'ils décrivent comme l'équivalent de Twitter pour la voiture. «Je veux avoir un échange avec ma voiture, semblable à la relation que j'entretiens avec mes amis», a expliqué le PDG de Salesforce.com. Du garage, la voiture sera ainsi, par exemple, en mesure d'envoyer un message à son propriétaire pour lui signaler que le niveau de charge de sa batterie est faible. En fait, ceci nous démontre bien que nous ne sommes qu’à la genèse des réseaux sociaux…je n’ose pas trop imaginer le futur. Big Brother à côté va se coucher !!
Chose surprenante, même les constructeurs de voitures comme Toyota veulent profiter de la dynamique des réseaux sociaux. En effet, les conducteurs de Toyota Prius au Japon pourront communiquer avec leur véhicule d'ici à
lundi 20 juin 2011
Les dépenses publicitaires sur Internet dépasseront les attentes en 2011...et la RDC dans tout ça?
Les annonceurs pourraient dépenser plus que prévu sur Internet, selon les projections E-Marketer publiées par le Wall Street Journal. Ainsi, les dépenses publicitaires sur le Web devraient progresser de 20%, pour atteindre 31,3 milliards de dollars en 2011 (soit environ 2,2 milliards d'euros). Les précédentes prévisions tablaient sur une croissance de 10,5%, à 28,5 milliards de dollars (19,7 milliards d'euros). Le regain devrait être comparable au boom de l'année 2007, avant la crise. Le «display» (bannières, etc.) devrait notamment représenter 12,3 milliards de dollars en 2011 (85 milliards d'euros), soit 25% de plus qu'en 2010.
En RDC on est encore loin du compte, même si Internet attire déjà plus d’1 million de personnes et que ce chiffre risque de doubler l’année prochaine avec une prépondérance pour l’Internet mutualisé, desservit par 3000 cybers-cafés dans la République. On constate malgré tout qu’il y a toujours un désintérêt lourd des annonceurs dans ce domaine. Peut être que les « marketeux » nationaux ne sont pas au rendez-vous et restent conservateurs sur des médias traditionnels sur lesquels ils ont des rentes de situation. Ceci pourrait en partie s’expliquer par le fait qu’ils sont rarement issus des vraies filières marketing et que la remise en question d’une science essentiellement empirique peut être difficile, et encore plus quand on pas la fibre de la recherche marketing. Moins de 100 000 $ US par mois est dépensé en RDC pour la publicité en ligne, et pourtant un billboard peut dépasser facilement 10 000$/mois et parfois avec un « reach » marketing (pourcentage de la population-cible exposé à une campagne publicitaire, ayant une probabilité non nulle de la voir ou de l’entendre…et pour la RDC de la comprendre) aussi pauvre que planter une pancarte destinée aux pygmés en pleine forêt équatoriale…j’exagère à peine ! Ceci dit ; réfléchissons un peu : Je serai une marque de téléphone qui s’adresse à la population de jeunes « jet-setteurs » consommateurs à Kinshasa, accros à Facebook (430 000 utilisateurs en RDC), ça serait une aubaine qui changerait automatiquement mon mix-media pour des bannières en ligne de quelques centaines de dollars. Mais ça, qui ça intéresse ? Presque personne évidemment. En plus, il parait que la taxe de l’Hôtel de ville sur la pub en ligne n’y verrait que du feu ! Etonnant non ?
vendredi 17 juin 2011
Les revenus de la publicité sur mobile explosent!!...et Nous alors??
Le marché de la publicité sur le téléphone mobile va connaître une croissance exceptionnelle en 2011, notamment grâce aux smartphones (téléphones intelligents), selon les prévisions du cabinet Gartner publiées jeudi 16 juin. Le chiffre d'affaires de la publicité mobile passerait en effet du simple au double: 3,3 milliards de dollars au niveau mondial en 2011, contre 1,6 milliard un an plus tôt (2010). Selon Gartner, ce chiffre d'affaires pourrait même dépasser les 20 milliards de dollars en 2015. En tête des revenus attendus pour 2011, l 'Asie Pacifique et le Japon (1,6 milliard de dollars), l'Amérique du Nord (700 millions) et l'Europe de l'Ouest (570 millions). Quid de la RDC ? L’idée emballe les opérateurs locaux, mais les priorités d’optimisation des réseaux GSM sont nombreuses dans le champ de la recherche de capacités supplémentaires et de la couverture radio. Cependant, au vu de la population équipée (10 millions) et au vu du renouvellement progressif du parc de téléphones vers des modèles plus sophistiqués, ce marché est un potentiel énorme!! Le marché de la publicité est évalué à 200 Millions de $ l’année en RDC et la publicité sur le mobile serait une bulle d’oxygène qui permettra d’amortir la crise des billboards (grands panneaux publicitaires). Le conseil que je pourrai adresser aux opérateurs en RDC serait de se mettre ensemble sur une même plateforme de publicité sur les mobiles, pour offrir aux entreprises locaux l’exhaustivité de la base (les 10 millions d’abonnés et consommateurs actifs) et partager le revenu en fonction de la taille de chacun. Cette formule pourrait dégager plus de revenu à chacun avec des coûts mutualisés. Mais les intérêts de chacun risquent de prendre le dessus !! Mais si les grands annonceurs comme Bralima, Bracongo, Nestlé, etc. étaient capable de faire le lobbying dans ce sens peut être que…Mais sont-ils au fait de l’évolution des canaux publicitaires et de leurs impacts sur les consommateurs ? Peut-être ! En effet ce canal pourrait leur permettre à faible coût des campagnes de notoriété et d’image, de création de trafic sur les points de vente, par des promos flashs ou tout simplement des recrutements de prospects. Mais qui y pense ?
Bien choisir son matériel informatique pour les PME en RDC
Il va de soi que notre époque est bien celui des nouvelles technologies de l’information, et toute entreprise sérieuse, qui se veut compétitive à l’échelle nationale ou internationale doit disposer d’un parc informatique fiable pour la le traitement et la communication de ses données. Le papier traditionnel analogique est progressivement remplacé par le support numérique dans les échanges d’information, même ci le papier reste mettre dans la formalisation des actes pour le moment.
1. Acheter un équipement à jour/ préférence au neuf
L’innovation en informatique est aujourd’hui tel qu’il ne faut surtout pas chercher à acheter de l’équipement d’occasion en terme absolu. Les prix des équipements allant progressivement à la baisse depuis bien des années, si vous achetez l’occasion vous risquez d’acheter plus cher que du matériel neuf, la malchance d’apercevoir quelques mois plus tard le même produit moins cher est réelle. La tendance des prix sur le marché est inversement proportionnel aux capacités offertes. Les prix vont decrescendo pendant que les capacités augmentent. Vous achetez un ordinateur le 15 octobre 2010 à 800 $ US avec écran plat, en Juin 2011, il peut valoir 650 $ US pendant qu’un nouveau modèle offrant de meilleurs capacités et avantages vous est proposé à 850$. C’est bien dans ce genre de configuration que vous pouvez regretter votre investissement. Pour les imprimantes, il faut savoir que plus elles sont vieilles, plus elles vous reviennent chères en encre pendant que la qualité de l’impression est inférieure à la normale du marché. Lors de votre choix de l’imprimante il est recommandé d’évaluer le coût à l’impression de la feuille et non d’être attiré par l’agressivité du prix. Un directeur marketing d’HP, en son temps, m’avait avoué que si il le pouvait, il donnerait les imprimantes gratuitement et vendrait l’encre. Ceci pour bien dire que c’est le coût à l’usage qui est à considérer si vous ne voulez pas trop taper dans la caisse de votre entreprise.
2. S’assurer de la qualité de son équipement

3. Choisir la bonne marque

4. Une connexion, ce n’est pas du luxe mais ce n’est pas donné!

5. Faire un clin d’œil sur les accessoires : SNEL quand tu nous tiens!!

6. Former le personnel à l’utilisation de l’outil informatique
Il faut régulièrement former le personnel quant à l’usage efficace des matériels informatiques, et à les recycler lorsque de nouvelles technologies sont intégrées au système informatique de votre entreprise. Sans cette formation continue, vous ne pouvez vous attendre à une utilisation optimale de votre équipement informatique. Le retour sur investissement en informatisation n’est constaté que lorsque le personnel est suffisamment formé pour exploiter à fond le potentiel offert par l’informatique. Le e-learning peut être un moyen efficace de formation et nous avons sur place à Kinshasa des organisations spécialistes en la matière.
Nous allons dans les jours à venir organiser une émission télévisée autour de ce sujet et nous mettrons également l’accent sur le choix du revendeur. Je vous tiendrai au courant sur ce blog dans la rubrique événement.
lundi 13 juin 2011
Une nouvelle génération d'adresses IP pour remédier à la pénurie
La Toile est en proie à une pénurie d'adresses IP, ces codes qui identifient tout appareil connecté et suivent son activité sur le Web. Avec le boom d'Internet en Asie, les 4 milliards d'adresses distribuées de la génération IP V 4 arrivent à épuisement. Pour y remédier, près de 400 sociétés Internet ont testé mercredi 8 juin, pendant 24 heures, les adresses IP V6. Une fois en place, cette nouvelle version pourra générer 340 sextillions d'adresses, ce qui permettra à mille milliards de personnes de disposer de mille milliards d'adresses IP chacune. La France a notamment décidé d'accélérer la migration vers les adresses IP V6, et réunira dans ce but en juillet les opérateurs ainsi que la communauté technique et industrielle d'Internet en France. En RDC également, une bonne occasion nous est offerte à Kinshasa à l'Expo Kompiuta qui se tiendra du 15 au 16 Juin à l'Hôtel Memling, de comprendre l'impact de ce phénomène sur notre quotidien. Mr Didier Kasole de AFRINIC (le registre Internet pour l'Afrique) sera l'intervenant. Comme quoi ça serait mauvaise langue de dire qu'en RDC, nous sommes complètement déconnectés des réalités du Net.
jeudi 9 juin 2011
Les Nations unies inscrivent l’accès à Internet comme droit fondamental!!
Tout homme naît libre... de se connecter à Internet. C'est ce qu'indique un rapport des Nations unis révélé vendredi 3 juin et publié par le Los Angeles Times. Ce rapport s'appuie notamment sur les révolutions arabes, qui ont montré le rôle positif du Web. «Internet est un outil indispensable au respect des droits de l'homme, pour combattre les inégalités, accélérer le développement et le progrès humain. Assurer un accès à Internet devrait être une priorité pour tous les Etats», souligne-t-il. « Ceci n’est pas pour rassurer certains pays en Afrique en mal avec la démocratie », « il va de soi que les Nations Unies ne nous aident pas du tout à combler la fracture numérique! », comme quoi, les réactions des citoyens africains comme on peut le constater ne vont pas toujours dans le sens de l’humanitaire : « Celui qui te veux du bien, n’est pas toujours celui qui te sors de la M..! ». Mais restons positif, le développement des connexions Internet est inéluctable, même si la différence se fera sur le rythme imposé au développement des infrastructures dans chaque pays, qui dépendent du bon vouloir des gouvernants, plus spécialement dans les pays de l'Afrique noire.
Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule : Le trafic Internet dans le monde sera quatre fois plus dense en 2015 selon l’équipementier Cisco qui joue sa partition sur le Nasdaq. Plus de 40% de la population mondiale, soit près de 6 milliards d'individus navigueront sur le Web en 2015. Ils se connecteront davantage via les tablettes, les téléphones ou les téléviseurs. Parmi les contenus consommés, les vidéos représenteront un trafic quatorze fois plus important qu'en 2010. Bien entendu sans l’accès à l’Internet haut débit en RDC, je ne vois pas comment il nous sera possible de contribuer à cette aventure et ça ne sera pas grâce à nous que les analystes les plus pessimistes prédisent un engorgement du réseau internet mondial. D’ailleurs certains opérateurs de télécoms comme Orange commencent à trouver la facture de mise à niveau des capacités réseau très salée et injuste par rapport aux éditeurs comme Facebook qui utilisent leurs réseaux et engrangent des milliards…peut être des frictions à venir en perspective sur le modèle économique actuel! Mais aux Etats-Unis, les éditeurs très avertis ont compris que la fusion de T-Mobile et d’A&T devrait désengorger Internet. Facebook, Yahoo et les éditeurs de logiciels Microsoft et Oracle soutiennent à bras le corps le rachat de l'opérateur téléphonique T-Mobile par son concurrent AT&T. Ouf ! Il était temps ! Estimée à 39 milliards de dollars, l'opération permettrait de «mettre en place un réseau plus vaste et d'augmenter la capacité sans fil du réseau», jusqu'ici prise en charge, jusqu'à la saturation, par les sociétés de l'Internet (Opérateurs Télécoms, Fournisseurs d’accès Internet, Carriers, etc.). Si cette fusion est acceptée par l'autorité américaine des télécommunications (FCC), AT&T détiendrait environ 40% du marché et deviendrait le numéro un de l'Internet sans fil aux Etats-Unis. Mais ceci ne résout qu’une moitié du problème, que dire des autres territoires géographiques comme l’Europe ? Il va falloir être inventif pour éviter les engorgements !
mercredi 8 juin 2011
Le nuage d’Apple prédit la fin de l'ordinateur de bureau!!...et nous alors?

Apple a présenté lundi 6 juin son service gratuit de stockage de données en ligne.<< ICloud stocke vos données dans le nuage informatique et les envoie immédiatement sur tous vos appareils>>, a expliqué Steve Jobs, patron d'Apple. Entreprises et particuliers auront donc besoin de bien moins de mémoire informatique. Autre effet attendu par la firme de la pomme, la disparition progressive des ordinateurs de bureau, qui deviendront peu à peu inutiles pour synchroniser les mise à jour : avec le nouvel Ipad et Icloud, << nous entrons dans le monde de l'après-PC>>, a prédit Steve Jobs.
Pour les néophytes que nous sommes, Le cloud computing, informatique en nuage ou infonuagique est un concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste client de l'utilisateur, bref le PC de bureau.
Ceci est vu comme une révolution majeure par certains analystes ou comme de la pure communication marketing, car faire tourner des applications sur une machine distante n’est pas une nouvelle invention. Je me souviens qu’en 2000 déjà, je faisais tourner des requêtes de données Excel sur un serveur sur la côte Est des Etats-Unis, le derrière vissé sur un fauteuil à Paris, pendant que je m’occupais à autre chose. En fait, les données ne se trouvent plus sur l'ordinateur local, mais – métaphoriquement parlant – dans un nuage (« cloud ») composé d'un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen d'une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système.
Le mot est dit : Bande passante ! Cela demande t-il un pré-requis biologique ou anatomique à celui qui y pense ? Peut être ! En effet une bande passante suffisante veut dire une vitesse de connexion suffisante dans le pays ou dans la ville concernée pour avoir accès à ce genre de service. Le mot <<connexion haut débit >> serait plus approprié (Au-delà de 1Mo/sec). Pour l’instant en RDC et plus spécialement à Kinshasa, nous attendons toujours la connexion au câble sous marin promise cette année 2011 avec beaucoup d’espoir... C’est vraiment « flippant » de penser que certains pensent déjà à supprimer l’ordinateur alors que nous ne sommes encore qu'au balbutiement en RDC (200 000 PC pour 70 Millions d’habitants avec une vitesse moyenne de connexion Internet de 156K/sec). Comment ont-il fait en Angola, au Kenya, en Tanzanie etc...pour avoir déjà des connexions haut débits ? Le scandale géologique de l'Afrique va t-il rester un trou noir pour encore longtemps? 8 câbles sous marins prévus à l'horizon 2011, combien atterrirons ils en RDC ? Somme nous prêts? Une image vaut mille mots disait le sage Conficius!
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lundi 6 juin 2011
L'économie numérique : Les chiffres clés
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Réseau Internet : La toile! |
L’Internet Mondial en chiffres
La publicité online n'a pas autant souffert de la crise de 2009 que les autres supports selon une étude d'eMarketer. Avec 55,2 milliards de dollars de dépenses totalisées en 2009 dans le monde, la publicité sur Internet est en hausse de 2 % en base annuelle. La tendance s'est vu confirmer : eMarketer a enregistré un investissment de 61,8 millions de dollars sur l'ensemble de l'année 2010 (+11,9 %). Selon PricewaterhouseCoopers, la part d'Internet dans le mix média atteint 14,9 % en 2009 sur le plan mondial. Un chiffre qui, selon le cabinet d'études, devrait atteindre 21 % en 2014. Internet serait alors, avec la télévision, le seul média à dépasser la barre des 100 milliards de dollars de revenus. Tous ces chiffres montrent à façon la puissance économique du média Internet.
Mais qui tire la croissance en nombre d’utilisateurs ?
Les pays émergeants tirent la locomotive de cette croissance. Cette croissance est également à mettre en corrélation avec la téléphonie mobile dans le monde qui atteint 5 Milliards d’utilisateurs selon l’UIT en janvier 2011 .La croissance des pays développés est de 7,7% en 2010, contre 15,6% pour les pays en voie de développement.
Par exemple : Le nombre d’utilisateurs d’Internet dans le monde arabe est passé de 16 millions en 2004 à 56 millions en 2010, soit une progression de 228 %, tandis que le nombre d’ordinateurs personnels (pc) a atteint, dans la région du Moyen Orient et d’Afrique du Nord (MENA), 26 millions en 2010 contre 11 millions en 2004.
De manière générale, l’Afrique est toujours à la traîne avec 110 Millions d’utilisateurs en Janvier 2011, soit 10 % de pénétration seulement, mais une population qui été multiplié par 23 depuis 10 ans. Mais certains pays comme la Tunisie sont passé de 10.000 en 1997 à... 2.960.000 à la fin du mois d'avril 2009 et à plus de 3 Millions sur une population de 8,5 Millions. Le nombre d’internautes en Afrique devrait doubler dans les 3 ans à venir.
Source IUT et Internet World Stat janv 2011 (cliquez sur l'image pour l'agrandir) |
Mais que représente la RDC?
Selon différentes sources combinées (IT, Internet World Stats, BIG), nous avions 1 Millions d’Internautes en 2010 et presque autant de boites mails (66% des boites Yahoo, 20% de boites Google, 5% des boites Hotmail, 9 % autres). La RDC a connu une croissance de 400% en nombre d'utilisateurs Facbook en 2011 et de janvier à février 2011, plus de 30% de croissance. En fin février , on comptait 412 340 utilisateurs de Facbook en RDC.De manière génnérale la connexion Internet est à plus de 70% faite à travers les Cyber cafés ( environ 3000 cybers cafés dans le pays), et il y a eu 150 000 utilisateurs d’Internet sur le téléphone au début de l’année 2011. Certes, la population d'internautes est en forte croissance, essentiellement parmi la population jeune de moins de 25 ans : Effet Portail Wap, Facebook, Ebuddy, etc. Mais on constate une grande faiblesse dans l'équipement PC avec environ 200 000 PC en base installée, 37000 PC vendus en 2010 et 3 000PC en moyenne vendus par mois sur le territoire (neuf /occasion). Ce qui représente en moyenne 1 PC pour 5 internautes. C'est beaucoup mieux sur les téléphones GSM avec 2 Millions de nouveaux téléphones vendus en 2010 en RDC par rapport à une base installée de près de11 Millions de Téléphones portables.
Le marché de la plublicité sur Internet est largement en dessous de 100 000 $/mois, soit environ près d'1 Million de dollars l'année dernière. Ce qui est insignifiant par rapport au marché global de la publicité qui a été évaluée l'année dernière à 150 Million de $.
Toutes ces données nous montrent tout le chemin qui reste à parcourir pour atteindre un niveau d'équipement ne fut ce que proche des pays voisins comme le Gabon ou le Nigeria qui ont une vraie longueur d'avance sur la RDC. Il est clair que sans volonté aucune des gouvernants la situation ne pourra pas s'améliorer simplement d'elle même. Mais il est néanmoins sûr que la montée en puissance de l'équipement des jeunes de moins de 25 ans, en croissance organique, devra dans les années à venir changer la donne et peut être interpeller les gouvernants d'une manière ou d'une autre.
vendredi 3 juin 2011
Nom de Code Windows 8
Interface Windows 8 |
Microsoft a profité de deux évènements majeurs pour lever le voile sur la prochaine version de Windows en ce mois de Juin 2011. D'un côté, à la Conférence D 9 de Palos Verde, de l'autre au salon Computex, à Taïwan, sur des machines de partenaires, tournant avec une architecture ARM (Advanced Risc Machine : Une architecture relativement plus simple que d'autres familles de processeurs, et bénéficiant d'une faible consommation, les processeurs ARM sont devenus dominants dans le domaine de l'informatique embarquée, en particuliers la téléphonie mobile et les tablettes). Le nouvel OS de Microsoft se distingue donc par une toute nouvelle interface, inspirée de celle de Windows Phone 7, donc particulièrement adaptée à une utilisation tactile, qui tranche radicalement avec celle avec laquelle les utilisateurs étaient habitués depuis bien longtemps. << Qu'ils se rassurent cependant, l'interface classique de Windows, avec cette bonne vieille barre des tâches, n'est pas pour autant abandonnée : il sera possible de l'appeler quand on le souhaite>>, ouf!! on eu peur.
mercredi 1 juin 2011
Débat Télévisé sur l'Economie Numérique: A suivre sur Télé 7 en Juin 2011
Le secteur de l'Internet a été au coeur des débats de l'e-G8 qui s'est tenu à Paris au 25 mai 2011. En effet, ce secteur comme nous avons pu le lire a engendré 3,4% du PIB des 13 pays les plus développés en 2009, selon une étude du cabinet conseil McKinsey. Entre 2004 et 2009, Internet a contribué pour 11% de la croissance de ces pays (ceux du G8 plus le Brésil, la Chine, l'Inde, la Corée du Sud et la Suède), soit d'avantage que "des secteurs comme l'énergie ou l'agriculture", souligne McKinsey. Bien entendu, sont pris en compte dans ce calcul tous les biens et services liés à Internet (sites de commerce en ligne ou de contenus, de fabricants de matériel informatique, de services informatiques ou de télécoms).
En effet, Sous l’impulsion de Sarkozy, juste avant le G8, la France avait pris l’initiative de créer le e-G8 avec comme thème l’économie numérique et l’Internet Responsable et civilisé. Evidement, ce fut une première et les commentaires n’ont pas tardé : «C'est la première fois que la question d'Internet est inscrite à l'ordre du jour du G8», «c'est le premier forum dédié à l'économie numérique», «les acteurs les plus importants du Web seront de la partie». Néanmoins un sentiment de méfiance a prévalu parmi les associations d’internautes et blogueurs qui ont eu peur de voir naître un Internet sous surveillance par les grands Etats qui dirigent le monde. Ceci bien entendu renforcé par l’expérience française de la loi Hadoppi (lutte contre le téléchargement illégal et le respect de la propriété intellectuelle) et la loi de sécurité intérieure Loppsi (Lutte contre la cybercriminalité, Informatique et Internet, etc.).
Il y a bien une fracture numérique quand on regarde l’équipement de la RDC, ou plus largement de l’Afrique noire plus spécialement, comparée à d’autres régions du monde. L’Afrique avec une population de près d’1 milliards d’habitants a un taux d’équipent de 10%, (110 millions d’internautes), soit trois fois moins que la moyenne mondiale, malgré un taux de croissance annuel très agressif. Pour comparaison, la Corée du Sud à elle seule, représente le tiers de la population d’internautes africains. La mondialisation des échanges qui induit le concept de «village planétaire » passe par Internet qui devient la fenêtre au monde dans les échanges de marchandises, de services et de produits culturels. Plus encore, le taux d’équipement Internet est devenu un indicateur du niveau de développement.
La RDC se doit de jouer son rôle en tant que pays et nation dans le cadre de son propre développement. C’est pourquoi dans cette émission sur Télé 7, on posera une série de questions auxquelles nous allons essayer de répondre de manière assez factuelle. Mais dans l’ensemble, la problématique devrait tourner autour de cette question essentielle : Comment nous congolais pouvons nous, nous arrimer à cette vague et jouer notre partition ? Je serai sur le plateau avec un éminent économiste dont je terrai ici le nom et que vous aurez l’occasion de découvrir.
Si vous êtes intéressé par le sujet, merci de m’envoyer un mail à cette adresse : albertkabeya@googlemail.com ou tout simplement me faire parvenir un SMS au : +243 9999 00 159, ceci me permettra par retour de vous envoyer le programme de diffusion télévisé. Néanmoins, dès que possible je publierai le programme sur ce même site incessamment.
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