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jeudi 27 octobre 2011

Airtel introduit la 3G au Congo Brazza, une première en Afrique centrale!!

La compagnie de téléphonie mobile indienne Airtel a lancé la première plate-forme 3G en Afrique centrale mardi 25 octobre, la République démocratique du Congo lui ayant octroyé une licence. «Cette toute nouvelle technologie renforcera la fonctionnalité multimédia, le haut débit Internet mobile et l'accès à Internet», indique la firme indienne présente dans dix-neuf pays africains et asiatiques.
En RDC, le premier opérateur a avoir pu décrocher le sésame est Orange le vendredi dernier et qui devra commencer réellement son activité au début de l'année prochaine sur les empreintes du 4ème opérateur qui est CCT qu'il vient de racheter. Il est vrai que les opérateurs traditionnels tels que Airtel, Vodacom, Tigo sont quelque peu en retard sur l'acquisition de cette licence sur papier, mais le seront peut être moins dans le déploiement, étant donné leur assise sur le terrain. Mais le hic, c'est qu'il n'y a que 3 licences 3G disponibles...l'un des 3 premiers opérateurs pourrait rester sur le carreau!..Lequel entend céder sa place? A suivre...

vendredi 21 octobre 2011

France Télécom-Orange annonce l’acquisition de Congo Chine Télécom, quatrième opérateur de RDC

Le groupe France Télécom Orange a officialisé jeudi 20 octobre l’acquisition, en RDC, de l’opérateur Congo Chine Télécom (CCT) pour environ 143 millions d’euros. Il était auparavant détenu par l’équipementier chinois ZTE (51%) et l’État congolais (49%). L’essentiel de ce montant correspond à une augmentation de capital, puisque les ex-coactionnaires ne toucheront, à eux deux, que 12 millions d’euros. Grâce à la présence de ZTE, France télécom bénéficie en outre d’un refinancement avantageux de la dette de CCT (environ 120 millions d’euros) par la banque chinoise de développement.
Bonne opportunité
En 2011, CCT, modeste quatrième opérateur sur son marché (15% des abonnés) derrière Vodacom, Airtel et Tigo, devrait réaliser un chiffre d’affaires de 68 millions d’euros. Pour les observateurs, cet accord constitue néanmoins une bonne opportunité pour France télécom dont l’ambition est d’atteindre 7 milliards d’euros de revenus  dans les pays émergents d’ici 2015. La RDC, quatrième pays du continent par sa démographie, représente un important réservoir de croissance compte tenu de la faible pénétration du téléphone portable (17%) et du potentiel de son économie.
Pour son arrivée en RDC, France Télécom a, par ailleurs, négocié la prolongation de la licence 2G et l’obtention d’une licence 3G (internet mobile) contre un chèque de 52 millions de dollars, financé en partie par CCT. 
Source Jeune Afrique

vendredi 14 octobre 2011

Toujours plus de lecteurs de journaux sur papier que sur Internet

Les journaux imprimés sont lus par 2,3 milliards de personnes à travers le monde chaque jour pendant que 1,9 milliard de lecteurs s'informent sur Internet, selon La Fédération mondiale des quotidiens (World Association of Newspapers). La presse écrite conserve aussi l'avantage des recettes publicitaires, même si elles ont diminué d'un quart entre 2004 et 2009. Elles ont baissé de seulement 3% l'année suivante, voire légèrement augmenté en Europe de l'Ouest, aux Etats-Unis et dans la zone Asie-Pacifique. La Fédération a décompté 14 853 titres en 2010, soit environ 200 de plus qu'en 2009, et a constaté une légère chute du tirage global de 9 millions d'exemplaires.


Pour ce qui est des statistiques de la RDC c'est le flou absolu. Impossible de suivre avec exactitude l'évolution des publications et c'est à croire que ça n'intéresse personne au ministère de la Communication, dont les conférences de presses à la télévision sont légion. La distribution des journaux au Congo est réellement un souci qui empêche les journaux à vocation nationale d'être lu à travers toute la république. Les éditeurs privés essaient tant bien que mal  de monter des structures de distribution propres, mais il faut avouer que cela coûte cher, le retour sur investissement est quasi nul, vu l'étendue du pays et que l'aide de l'Etat est requis à ce propos. Encore faut-il que les dirigeants comprennent que ceci fait partie du chantier "Education" et que s'appeler République Démocratique du Congo est également un challenge sur la démocratisation de l'accès à l'information. A suivre...

jeudi 25 août 2011

429 millions de téléphones portables vendus au deuxième trimestre 2011


Près de 429 millions de téléphones portables ont été vendus dans le monde au cours du deuxième trimestre 2011, selon le cabinet Gartner, qui constate une hausse de 16,5% sur un an.Un quart de ces appareils sont des smartphones, dont 43% sont équipés du système d'exploitation Andoid de Google, qui n'équipait que 17,2% des téléphones intelligents il y a encore un an. Le finlandais Nokia conserve la tête du classement des ventes de portables toutes catégories confondues, avec 22,8% de part de marché, contre 16,3% pour Samsung et 5,7% pour LG. En fin d'année près de 2 Milliards de téléphones seront vendu dans le monde et il serait intéressant ce connaître la contribution de l'Afrique noire et nous allons investiguer dans ce sens prochainement.

jeudi 21 juillet 2011

La Chine compte 485 millions d'internautes dont 66% sur les téléphones Mobiles

Ne dit-on pas que quand la Chine se réveillera le monde tremblera ? La Chine comptait fin juin 485 millions d'internautes, contre 110 Millions pour l’Afrique entière, soit quatre fois. Ce qui représente la moitié de la population totale africaine. Le taux de pénétration de l’Internet en Chine est de 36,2%, avec une croissance qui se poursuit mais ralentit, a rapporté mardi Le 19 Juillet 2011 le Centre d'information sur l'Internet en Chine (CNNIC). En six mois, le nombre d'utilisateurs d'Internet dans le pays le plus peuplé du monde (1,36 milliard d'habitants au dernier recensement) a progressé de 27,7 millions, soit 6,1%, contre 8,9% au semestre précédent et 9,4% au premier semestre 2010. Parmi les internautes chinois, quelque 318 millions surfent en se servant de leur téléphone mobile, soit près de 15 millions de plus en six mois, précise le CNNIC. Soit près de 66% d'internautes qui surfent sur leurs téléphones. C'est un modèle qui pourrait largement s'adapter à la RDC au vu des coûts d'acquisition encore prohibitif des PC. Mais que font les opérateurs en RDC? A quand l'arlésienne qu'est devenue la 3G? Il parait que l'Etat serait prêt à revoir drastiquement sa copie sur le prix de la licence après avoir sifflé le clairon en 2006 à 50 Millions de $...depuis 5 ans on attend quoi ?  De passer peut être à la deuxième arlésienne qui sera le LTE (4G+) à 100 millions de $ pour un marché d'1 Millions d'Internautes!! Autant que la Chine la RDC est un pays de vertiges.

lundi 18 juillet 2011

Plus puissant que l'Ipad d'Apple!

Le PDG d'Archos, Henri Crohas, a présenté la gamme de tablette G9 ce mois de Juillet. Les modèles Archos 80 et 101 se présentent comme plus puissants et plus performants que l'iPad, pour un tarif moitié moins cher. Leur commercialisation est prévue fin septembre.
Archos va proposer à la rentrée deux tablettes très séduisantes sur le papier. Déclinées en deux versions de la gamme G9 (l'Archos 80 disposera d'un écran 8 pouces et l'Archos 101 d'un écran de 10,1 pouces), elles seront équipées d'un processeur Texas Instrument cadencé à 1,5 GHz. Côté multimédia, les tablettes pourront lire sans gêne tous les flux vidéo HD, y compris en High Profile (dernière génération du codec H264).
Une connexion via un câble HDMI permettra de profiter de cette qualité d'image digne d'un Bru-ray directement sur un téléviseur. De la même manière il sera possible de jouer ou de surfer sur l'interface Android directement sur sa TV. Dans cet esprit, une application Android a été développée pour les smartphones qui pourront alors faire office de télécommande.

Grâce à un partenariat avec Seagate, Archos est en mesure de proposer un stockage de 250 Go dans ses tablettes, là encore un effort plus conséquent que ses concurrents. Deux options seront en fait proposées aux utilisateurs : un disque dur de 250 Go ou une mémoire Flash de 16 Go. Chaque tablette sera en tout cas équipée d'une mémoire tampon de 4 Go garantissant un usage optimal de toutes les applications. Au niveau de l'autonomie, le constructeur avance les chiffres de 36 heures en simple lecture audio, 10 heures pour de la navigation Internet et 7 heures pour de la lecture vidéo.

Une clé 3G en sus

Une clé 3G sera proposée pour se connecter aux diverses offres des opérateurs (Archos est déjà en discussion en France avec SFR et Orange). Son originalité réside en sa facilité à s'ajuster parfaitement aux tablettes. Celle-ci tourneront sous la dernière version d'Android Honeycomb et disposeront des applications Google préinstallées.
Officiellement présentées à l'IFA début septembre, les tablettes seront commercialisation à la fin du mois. L'Archos 80 G9 sera vendue 249 euros, l'Archos 101 G9 16 Go proposée à 299 euros et l'Archos 101 G9 250 Go à 399 euros. Quant à la clé 3G, elle sera proposée à 49 euros, en attendant les offres dédiées des opérateurs...
Sur un marché devenu de plus en plus concurrentiel avec la sortie chaque mois de supposés iPad killers (le BlackBerry Playbook en est le dernier exemple en date), Archos compte se démarquer par des tarifs plus attrayants alliés à des performances accrues.

mercredi 13 juillet 2011

TV connectée sur l’IPAD en Europe…en RDC, les tablettes apparaissent !

Netgem aide les opérateurs à développer des services innovants de convergence et une expérience de TV, enrichie de toute la puissance de l'Internet. Cette société dévoilait mercredi 6 juillet son application Ipad permettant de regarder l'ensemble des chaînes de télévision sur la tablette d'Apple via une seule application. Avec N Cloud, qui «fait de l'Ipad le premier téléviseur connecté sans fil», selon Christophe Aulnette, mon ancien patron chez Microsoft, aujourd’hui patron de Netgem, la société espère s'insérer dans l'univers de la maison connectée. Les décodeurs de Netgem pourraient ainsi devenir des serveurs médias pour tous les contenus et pour tous les écrans (télévision, tablette, smartphone et ordinateur). Netgem équipe en box les opérateurs SFR, Virgin Mobile et l'australien Telstra. Ceci est réellement une nouvelle approche de la consommation des contenus télé à travers les techno « IP over Telecom ».  Bien en amont,  nous avions eu le concept de « téléviseur intelligent » inventé en 2010 par un Algérien Kaci Ait-Yala ( Universal Media) qui va changer complètement la consommation des contenus avec un poste TV reliant l’ensemble des médias (TV, VOD, Web), offrant les services de tous supports (lecteurs MP3, DVD, magnétoscope, cadre photo) et reliant plusieurs postes à distance pour partage de fichiers d’information, sans autres appareils branchés. L’expérience a été tentée cette année avec Rolland Garros, qui offrait la possibilité de suivre le tournoi  à la carte sur un téléviseur intelligent à multi-écrans, qui permet comme pour les jeux vidéo, de suivre le classement du joueur et ses performances au cours d’un match et dans le tournoi comparativement aux autres.
En RDC nous remarquons le changement dans les rayons des opérateurs leaders que sont Airtel  et Vodacom. Les tablettes Ipad apparaissent, après une forte promotion sur les smartphones Balckberry, il va sans doute que la nouvelle tablette de RIM qui veut concurrencer Apple, se retrouvera aussi vite sur le marché. Pour information, à Kinshasa les prix des tablettes IPAD sont autour de 1 200 $ US, ce qui n’est pas de la taille de toutes les poches, mais la concurrence aidant, il est fort à parier qu’en fin d’année, nous aurons sur le marché des tablettes concurrentes  à moitié prix, comme en ce moment dans le monde occidental.
Mais il ya deux écueils qui empêchent l’utilisation des tablettes à l’optimum de ses potentialités : La bande passante GPRS/Edge 2G qui limite l’accès aux contenus riches et le manque criant des contenus locaux qui peuvent permettre aux consommateurs  congolais de consommer local.
Pour la bande passante, il est clair que la solution viendra de l’arlésienne 3G que tous les opérateurs attendent avec impatience. L’Etat prend sont temps, le temps passe et la 3G perd de sa valeur comparativement à la techno d’après qui est le LTE (4G+). Il est clair que si nous arrivons en 2012 sans la 3G, sûrement que les opérateurs penseront directement passer sur le LTE (4G +) pour des besoins de coût, ce qui nous repousse encore au moins à 2 ans. Les opérateurs ne prendront pas la peine de migrer leurs réseaux deux fois en 3 ans. Encore faut-il que l’État comprenne l’urgence. Je recommanderai aux opérateurs d’anticiper et de faire les demandes de tests de la 3G et ainsi pousser l’administration à se mettre au diapason et le mettant devant le fait accompli. Mais cela ne va pas sans risque fiscal. C’est à méditer.
Dans le domaine des contenus, il est clair que les opérateurs sont les seuls qui y pensent et essaient tant bien que mal de pousser, même si ce n’est pas leur cœur de métier. Les fournisseurs de contenus locaux : journaux quotidiens, hebdomadaires ou mensuels n’ont pas compris qu’ils peuvent s’approprier le modèle économique du web ou du "wap publishing" en s’appuyant sur les opérateurs. Leurs faiblesses généralisées dans leurs organisations et leurs stratégies, demandent forcément à ce qu’on les tiennent par la main. Que les agences média s’en chargent ! En effet, les opérateurs ont déjà des plateformes qui permettent de le faire, mais ce n’est pas qu’à eux de faire tout le travail. Les agences de communications peuvent également s’approprier ce modèle et diversifier leurs revenus, autant que les annonceurs qui verront apparaitre des nouveaux canaux de communication plus efficaces, car plus ciblés. En effet, les téléphones, les smartphones , les tablettes, sont des médias qui doivent intéresser les annonceurs ou les fournisseurs de contenus, car  il y a certainement du revenu  additionnels à gagner. L’exemple plus haut de Netgem peut nous inspirer et nous montre vers quels genres d’applications nous sommes en train d’évoluer. Ça fait rêver!

jeudi 7 juillet 2011

Le GSM a 20 ans déjà et 10 ans en RDC: Bon Anniversaire!!

Le GSM est né il y a vingt-neuf ans. Mais ce n'est que neuf ans plus tard, en 1991, qu'il est devenu une réalité commerciale.Vingt ans déjà que le GSM est né, en effet, le 1er juillet 1991, le premier appel GSM (Global System for Mobile) sur un réseau commercial était passé entre le premier ministre finlandais de l’époque, Harri Holkeri, et l’adjoint au maire de la ville de Tampaere, Kaarina Suoni.
Aujourd'hui on imaginerait difficilement un monde sans GSM, la pénétration du mobile dépasse les 90 % dans les pays développés, atteint plus de 65 % dans la région Asie-Pacifique, et enregistre un taux de progression record de plus de 20 % dans les pays d'Afrique. En effet le GSM représente aujourd’hui plus de 5 milliards de lignes sur plus de 219 territoires et plus de 800 opérateurs dans le monde !
Quand nous regardons de plus près l’évolution des téléphones cela nous donne un peu le vertige. Comparons les caractéristiques de 2 téléphones séparés de 20 ans pour le comprendre. Je me rappelle encore de la belle époque à Kinshasa en Août 1991 où je me promenais avec le bon gros Motorola Telecel analogique de ma mère en plein marché de Matete alors qu' Edith Cresson premier ministre de François Mitterrand se promenait encore avec la bonne grosse valise d'un téléphone satellitaire appelé Radiocom 2000, portée par l'un de ses gardes du corps.Quel Pied!

20 ans d’évolution technologique chez Motorola !




C’est un marché en perpétuelle évolution au niveau de son écosystème : A l’aube de la révolution mobile, Alcatel, Siemens ou encore Ericsson ont tous été constructeurs de téléphones portables. Aujourd'hui, plus aucun de ces géants des télécoms n’en commercialise : Alcatel-Lucent s’est recentré sur la fourniture d’équipements pour réseaux d’opérateurs, tout comme Ericsson, et Siemens s’est désengagé du domaine des télécoms. Avec le temps, les cycles du marché se raccourcissent. Un constructeur en tête de peloton peut perdre son leadership en quelques mois. Motorola, et plus récemment Nokia et RIM sont les derniers exemples en date.

Quelques dates clés à retenir :

• 1982 : le CEPT forme un groupe de travail baptisé Groupe Spécial Mobile (GSM). Objectif : développer un système public et paneuropéen pour les communications mobiles,
• 1987 : adoption de la norme Global System for Mobile (GSM) comme norme mobile européenne,
• 1989 : la gestion du GSM passe sous la responsabilité de l’Etsi (Institut européen de standardisation des télécommunications),
• 1991 : 1er appel GSM commercial,
• 2000 : lancement des premiers services et terminaux GPRS
• 2000 : lancement Celtel RDC
• 2001 : lancements réseaux 3G (WCDMA)
• 2001 : lancements de Vodacom Congo
• 2003 : premiers réseaux EDGE
• 2004 : plus de 2 milliards d’abonnés au GSM à travers le monde
• 2011 : plus de 5 milliards de connexions GSM et 3G (source : GSMA)




vendredi 1 juillet 2011

Plus d'1million d'Internautes Mobiles en RDC en 2012!

Les téléphones portables en Afrique sont de plus en plus utilisés comme un outil qui permet d’obtenir des informations et d'utiliser les services à valeur ajoutée. Qu'il s'agisse de vérifier les prix du marché, le transfert d'argent ou simplement pour vérifier les dernières nouvelles. En effet comme Facebook ou  Wikipedia, les téléphones mobiles transforment la vie en Afrique.
Inévitablement, le marché de l'Internet mobile africain est train d’exploser. Le nombre d'abonnés à Internet mobile en Afrique a augmenté de façon spectaculaire dans les 12-18 derniers mois de l’année dernière, notamment en Afrique orientale. Rien qu'au Kenya, les abonnés de l'Internet mobile sont passés de 1.562.065  à 3.059.906 au  4ème trimestre 2010 comparativement au 4e trimestre précédent. L'arrivée du 3G au Kenya a contribué largement à cette croissance spectaculaire. Les Téléphone intelligents, communément appelé Smartphone et riche en fonctionnalités, représentent en moyenne 30% ou plus du marché dans les pays développés et cette tendance est en train de toucher progressivement l’Afrique. De plus, l'alphabétisation est un facteur clé dans le développement de l'Internet mobile et les taux d’équipement par pays sont très souvent en corrélation avec les niveaux d’alphabétisation de ces mêmes pays.

Cependant, en Afrique et plus spécialement en RDC, l’ARPU (Revenu Moyen par Utilisateur voix  mobile) ainsi que les marges ont diminué au cours des dernières années, et que seul le lancement d'applications non vocales locales permettra aux opérateurs mobiles d'inverser cette tendance. Quelles applications mobiles grand public sont de plus en plus utilisées, et quelles sont celles qui sont susceptibles de prendre les devants?  C’est une question à la quelle tous les « marqueteux » en service chez les opérateurs en RDC doivent répondre. Il est évident que le "boost" des revenus sur le trafic de données est conditionné par la bonne lecture et compréhension de la façon dont les congolais utilisent l’Internet Mobile aujourd’hui et vont l’utiliser demain.

Il va de soi, qu’il va falloir appréhender la relation entre ce qui peut être fournit comme services sur les différents appareils et l’usage qu’en font les utilisateurs. Plus clairement comment les utilisateurs font usage de différents types de contenu ? Quels sont les niveaux d'activités des utilisateurs sur les différents services de téléphonie mobile à travers la RDC en s’inspirant également de ce qui se fait déjà chez nos voisins africains ? Téléchargement de musique, Informations en ligne (Politiques, sportives), les réseaux sociaux (y compris Facebook), les moteurs de recherche, les emails,  les dix meilleurs sites Web accessibles en RDC,etc.,sont des thèmes sur lesquels les « marketeux » doivent avoir une réponse claire. J’ai souvenir d’un haut cadre d’un opérateur me lançant en début d’année 2011 : « Mais, il n’y a pas de marché pour les contenus en RDC !...pas la peine d’investir ! ». Aujourd’hui avec plus de 150 000 utilisateurs d’Internet Mobile en début d’année 2010, on est encore au début certes, mais ce chiffre risque au minimum de tripler l’année prochaine en 2011. Avec l’arrivé du 3G l’année prochaine, d'après le cabinet d'étude Business Intelligence Group, à l'image du Kenya, le million pourrait être dépassé facilement soit 7 fois plus !!
L’opérateur qui aura du contenu à vendre sur ces utilisateurs, qui représentent très souvent les 20% des utilisateurs qui font 80% du revenu de tous les opérateurs, est celui qui pourra tirer son épingle du jeu et augmenter un ARPU (Revenu moyen par utilisateur) aujourd’hui qui frise les 6$/mois. C’est maintenant qu’il faut prendre sa place !!

lundi 27 juin 2011

L'Afrique du Sud en 3D dans le Metro Parisien

L'Office de tourisme d'Afrique du Sud mène une campagne de promotion en France, orchestrée par son agence médias UM (groupe Mediabrands). Le dispositif, imaginé par Ogilvy One, s'appuie sur la 3D. Après une première étape au cinéma, avec la diffusion d'un spot de 30 secondes, c'est au tour d'une affiche panoramique de 134 mètres de long et 5 mètres de haut d'être installée dans la station de métro Montparnasse à Paris. Jusqu'au 1er juillet, les voyageurs munis de lunettes 3D (distribuées par des hôtesses) peuvent admirer des fauves et autres éléphants, girafes et rhinocéros dans leur environnement naturel. Des empreintes d'animaux parsèment la station et de l'affichage 3D avec Flashcode est présent dans les couloirs, le tout faisant converger le passant vers la bâche. Ceci montre a façon que l'Afrique a réellement des produits à vendre au reste du monde à travers les nouvelles technologies de l'information. Ces techniques sont  une aubaine qui nous est offerte et qui doivent intégrer notre démarche vers le développement. Comme nous pouvons encore le constater, c'est la volonté politique qui change tout. Je ne pense pas que l'Office de Tourisme de l'Afrique du Sud soit logé à la même enseigne que le nôtre et pourtant potentiellement nous sommes plus riche dans la diversité de la faune et la flore que l'Afrique du Sud. Qu'est ce qui nous manque? Sortir de la richesse potentielle sur papier, pour investir enfin dans l'homme congolais.

vendredi 24 juin 2011

Facebook à maturité dans ses pays précurseurs, j’y crois qu’à moitié !!

Le premier réseau social du monde a perdu 6 millions de membres aux Etats-Unis et 1,5 million au Canada, selon le cabinet indépendant Inside Facebook. Rien d'inquiétant, selon Christine Balagué, enseignante et chercheuse à l'école Télécom Paris Tech, qui y voit une décrue naturelle pour un service arrivé à maturité après sept années d'existence. En effet, dans le domaine d'Internet, le taux d'abandon oscille entre 1% et 2% en moyenne, et Facebook enregistre 7,6 millions de clients perdus sur 687 millions, soit 1,1% de perte. L'enseignante préconise toutefois au réseau social de miser davantage sur la relation client afin de fidéliser l'audience.
Par ailleurs, la mise en place il y a six mois aux Etats-Unis, de l'option qui permet, par reconnaissance faciale, d'identifier automatiquement un ami sur une photo publiée sur le réseau Facebook est vivement critiquée par les nouveaux pays concernés. De nombreux utilisateurs regrettent notamment que cette fonctionnalité soit activée par défaut. Facebook se défend en indiquant vouloir «aider les gens à marquer plus facilement leurs amis sur les photos», ce qui «est fait plus de 100 millions de fois par jour actuellement».
Du côté de Bruxelles, on estime que les profils des mineurs sur les réseaux sociaux sont trop exposés; la plupart des réseaux sociaux sur Internet ne protègent pas suffisamment les mineurs, dont les informations personnelles se diffusent parfois au-delà de leurs amis, estime la Commission européenne. Sur quatorze sites sociaux, seuls Bebo et My Space restreignent par défaut l'accès aux données du profils des mineurs. Dix autres sites autorisent les amis d'amis, ne sécurisant que partiellement les jeunes utilisateurs. Actuellement, 77% des internautes de 13 à 16 ans utilisent ces sites et 38% des 9-12 ans.
On peut comprendre à travers toutes ce critiques que Facebook réagisse. En effet, début Juin le réseau social engageait des ambassadeurs pour promouvoir le réseau à travers le monde afin de dynamiser les inscriptions dans les pays émergeants et freiner la chute dans les pays matures. Fort de ses 600 millions d'utilisateurs, le réseau social Facebook compte poursuivre son expansion. La société recruterait une équipe de diplomates internationaux capables de faire le lien entre les politiques publiques et l'entreprise privée, selon le site Mercury News. «Il est important que nous ayons une présence [dans le monde], pour que les gens aient une ligne directe avec Facebook, mais aussi pour éviter les incompréhensions», indique la firme de Palo Alto. Mardi 24 mai, à Paris, Facebook avait missionné comme représentante à l'e-G8 Sheryl Sandberg, chef des opérations commerciales du site. D'autres représentants devraient être en poste auprès de la Commission européenne à Bruxelles ainsi que dans les pays émergents.
Chose surprenante, même les constructeurs de voitures comme Toyota veulent profiter de la dynamique des réseaux sociaux. En effet, les conducteurs de Toyota Prius au Japon pourront communiquer avec leur véhicule d'ici à 2012, a annoncé le constructeur lors de la présentation de son réseau social Toyota Friend, lundi 23 mai. Toyota s'est associé à Microsoft et au spécialiste de partage de réseaux Salesforce.com pour lancer ce qu'ils décrivent comme l'équivalent de Twitter pour la voiture. «Je veux avoir un échange avec ma voiture, semblable à la relation que j'entretiens avec mes amis», a expliqué le PDG de Salesforce.com. Du garage, la voiture sera ainsi, par exemple, en mesure d'envoyer un message à son propriétaire pour lui signaler que le niveau de charge de sa batterie est faible. En fait, ceci nous démontre bien que  nous ne sommes qu’à la genèse des réseaux sociaux…je n’ose pas trop imaginer le futur. Big Brother à côté va se coucher !!

lundi 20 juin 2011

Les dépenses publicitaires sur Internet dépasseront les attentes en 2011...et la RDC dans tout ça?

Les annonceurs pourraient dépenser plus que prévu sur Internet, selon les projections E-Marketer publiées par le Wall Street Journal. Ainsi, les dépenses publicitaires sur le Web devraient progresser de 20%, pour atteindre 31,3 milliards de dollars en 2011 (soit environ 2,2 milliards d'euros). Les précédentes prévisions tablaient sur une croissance de 10,5%, à 28,5 milliards de dollars (19,7 milliards d'euros). Le regain devrait être comparable au boom de l'année 2007, avant la crise. Le «display» (bannières, etc.) devrait notamment représenter 12,3 milliards de dollars en 2011 (85 milliards d'euros), soit 25% de plus qu'en 2010.

En RDC on est encore loin du compte, même si Internet attire déjà plus d’1 million de personnes et que ce chiffre risque de doubler l’année prochaine avec une prépondérance pour l’Internet mutualisé, desservit par 3000 cybers-cafés dans la République. On constate malgré tout qu’il y a toujours un désintérêt lourd des annonceurs dans ce domaine. Peut être que  les « marketeux » nationaux ne sont pas au rendez-vous et restent conservateurs sur des médias traditionnels sur lesquels ils ont des rentes de situation. Ceci pourrait en partie s’expliquer par le fait qu’ils sont rarement issus des vraies filières marketing et que la remise en question d’une science essentiellement empirique peut être difficile, et encore plus quand on pas la fibre de la recherche marketing. Moins de 100 000 $ US par mois est dépensé en RDC pour la publicité en ligne, et pourtant un billboard peut dépasser facilement 10 000$/mois et parfois avec un « reach » marketing (pourcentage de la population-cible exposé à une campagne publicitaire, ayant une probabilité non nulle de la voir ou de l’entendre…et pour la RDC de la comprendre) aussi pauvre que planter une pancarte destinée aux pygmés en pleine forêt équatoriale…j’exagère à peine ! Ceci dit ; réfléchissons un peu : Je serai une marque de téléphone qui s’adresse  à la population de jeunes « jet-setteurs » consommateurs à Kinshasa, accros à Facebook (430 000 utilisateurs en RDC), ça serait une aubaine qui changerait automatiquement mon mix-media pour des bannières en ligne de quelques centaines de dollars. Mais ça, qui ça intéresse ? Presque personne évidemment. En plus, il parait que la taxe de l’Hôtel de ville sur la pub en ligne n’y verrait que du feu ! Etonnant non ?

vendredi 17 juin 2011

Les revenus de la publicité sur mobile explosent!!...et Nous alors??

Le marché de la publicité sur le téléphone mobile va connaître une croissance exceptionnelle en 2011, notamment grâce aux smartphones (téléphones intelligents), selon les prévisions du cabinet Gartner publiées jeudi 16 juin. Le chiffre d'affaires de la publicité mobile passerait en effet du simple au double: 3,3 milliards de dollars au niveau mondial en 2011, contre 1,6 milliard un an plus tôt (2010). Selon Gartner, ce chiffre d'affaires pourrait même dépasser les 20 milliards de dollars en 2015. En tête des revenus attendus pour 2011, l'Asie Pacifique et le Japon (1,6 milliard de dollars), l'Amérique du Nord (700 millions) et l'Europe de l'Ouest (570 millions). Quid de la RDC ? L’idée emballe les opérateurs locaux, mais les priorités d’optimisation des réseaux GSM sont nombreuses dans le champ de la recherche de capacités supplémentaires et de la couverture radio. Cependant, au vu de la population équipée (10 millions)  et au vu du renouvellement progressif  du parc de téléphones vers des modèles plus sophistiqués, ce marché est un potentiel énorme!! Le marché de la publicité est évalué à 200 Millions de $ l’année en RDC et la publicité sur le mobile serait une bulle d’oxygène qui permettra d’amortir la crise des billboards (grands panneaux publicitaires). Le conseil que je pourrai adresser aux opérateurs en RDC serait de se mettre ensemble sur une même plateforme de publicité sur les mobiles, pour offrir aux entreprises locaux l’exhaustivité de la base (les 10 millions d’abonnés et consommateurs actifs)  et partager le revenu en fonction de la taille de chacun. Cette formule pourrait dégager plus de revenu à chacun avec des coûts mutualisés. Mais les intérêts de chacun risquent de prendre le dessus !! Mais si les grands annonceurs comme Bralima, Bracongo, Nestlé, etc. étaient capable de  faire le lobbying dans ce sens peut être que…Mais sont-ils au fait de l’évolution des canaux publicitaires et de leurs impacts sur les consommateurs ? Peut-être ! En  effet ce canal pourrait leur permettre à faible coût des campagnes de notoriété et d’image, de création de trafic sur les points de vente, par des promos flashs ou tout simplement des recrutements de prospects. Mais qui y pense ?

Bien choisir son matériel informatique pour les PME en RDC


Il va de soi que notre époque est bien celui des nouvelles technologies de l’information, et toute entreprise sérieuse, qui se veut compétitive à l’échelle nationale ou  internationale doit disposer d’un parc informatique fiable pour la le traitement et la communication de ses données. Le papier traditionnel analogique est progressivement remplacé par le support numérique dans les échanges d’information, même ci le papier reste mettre dans la formalisation des actes pour le moment. 

1.      Acheter un équipement à jour/ préférence au neuf

L’innovation en informatique est aujourd’hui tel qu’il ne faut surtout pas chercher à acheter de l’équipement d’occasion en terme absolu. Les prix des équipements  allant progressivement à la baisse depuis bien des années, si vous achetez l’occasion vous risquez d’acheter plus cher que du matériel neuf, la malchance d’apercevoir quelques mois plus tard le même produit moins cher est réelle. La tendance des prix sur le marché est inversement proportionnel aux capacités offertes. Les prix vont decrescendo pendant que les capacités augmentent. Vous achetez un ordinateur le 15 octobre 2010 à 800 $ US avec écran plat, en Juin 2011, il peut valoir 650 $ US pendant qu’un nouveau modèle offrant de meilleurs capacités et avantages vous est proposé à 850$. C’est bien dans ce genre de configuration que vous pouvez regretter votre investissement. Pour les imprimantes, il faut savoir que plus elles sont vieilles, plus elles vous reviennent chères en encre pendant que la qualité de l’impression est inférieure à la normale du marché. Lors de votre choix de l’imprimante il est recommandé d’évaluer le coût à l’impression de la feuille et non d’être attiré par l’agressivité du prix. Un directeur marketing d’HP, en son temps,  m’avait avoué que si il le pouvait, il donnerait les imprimantes gratuitement et vendrait l’encre. Ceci pour bien dire que c’est le coût à l’usage qui est à considérer si vous ne voulez pas trop taper dans la caisse de votre entreprise.

2.      S’assurer de la qualité de son équipement

Bien s’équiper en informatique, signifie aussi porter une grande attention à la qualité de l’équipement que l’on veut utiliser, mais aussi à son adéquation avec les besoins auxquels il est destiné. Ceci dit, une attention sera portée aux caractéristiques de l’ordinateur voulu, c'est-à-dire à l’adéquation entre les capacités des différentes composantes de l’ordinateur à acheter à savoir: possesseur, disque dur, mémoire RAM, écran, cartes graphiques et réseaux, et si besoin est, lecteurs DVD et VCD et vos besoins. Là-dessus, un professeur de lycée, pour la préparation et l’actualisation de son cours, n‘aura pas forcément besoin du même ordinateur qu’un industriel qui a besoin d’un ordinateur d’une plus grande capacité. Je conseillerai vivement un professeur au secondaire ou même à une école un ordinateur complet d’entrée de gamme à un peu moins de 600$ de 1Giga Bits de disque dur avec un processeur pentium 4 cadencé  à 3Ghz. C’est vrai que le prix reste prohibitif par rapport au niveau de vie des  instituteurs en RDC, mais nous n’avons pas le choix, car ceci rentre dans l’ordre du politique et l’Etat a deux choix, ou il défiscalise les ordinateurs à la douane et/ou il augmente drastiquement les salaires des instituteurs.


3.      Choisir la bonne marque

La qualité implique l’histoire et la notoriété de la marque. Bien s’équiper en informatique, c’est aussi bien choisir la marque. Même s’il faut reconnaître qu’aujourd’hui toutes les maisons de marque en informatique font l’effort pour maintenir le cap en matière d’efficacité, il convient quand même de signifier qu’il y en a qui se démarquent du fait du rapport qualité prix plus probant qu’elles offrent. Le bon équipement sera aussi celui qui s’adapte le plus à votre environnement. Vous constaterez que sur la place de Kinshasa, beaucoup de revendeurs ont  opté pour certaines marque comme HP, Dell, Acer, etc. effectivement que sur tous les marchés, sur le marché des PC vous avez des marques « premium », des marque « milieu de gamme » et « entrée de gamme pour ne pas dire bas de gamme ». En général quand vous prenez le classement des constructeurs au niveau mondial, les 5 premiers sont dans la catégorie « premium », les 5 suivants dans le « milieu de gamme » le reste vient en « entrée de gamme ». Mais comme nous sommes en Afrique et plus spécialement en RDC, certaines marques tropicalisent leurs matériels et prennent en compte la résistance à la chaleur, puisqu’elles proposent des ordinateurs d’une constitution tropicalisée. Et c’est bien ça le plus important, si l’on veut qu’un PC puisse durer. C’est dire qu’il vaut mieux acheter sur place un PC tropicalisé que de l’acheter en Europe pour une utilisation en RDC. HP, Dell et Acer sont les constructeurs que nous rencontrons le plus en RDC et ce sont ceux qui en effet tiennent à la tropicalisation de leurs produits destinés à l’Afrique. Mais cette liste n’est pas exhaustive.

4.      Une connexion, ce n’est pas du luxe mais ce n’est pas donné!

Aujourd’hui où la course à la bonne information au meilleur  moment est prisée de tous, l’entreprise qui se veut compétitive ou performante doit pouvoir disposer de la connexion Internet à laquelle seront reliés au moins les ordinateurs de ses cadres. Par ailleurs la plupart des équipements Informatique sont « Internet-ready », ils sont conçus pour tirer le meilleur du potentiel qu’offre Internet. Mieux l’intégration et l’utilisation de Internet permettent de réduire par exemple les coûts de communication ainsi que la facture d’achat d’encre pour son imprimante. A ne pas perdre de vue, l’informatique a pour rôle essentiel et doit pouvoir nous aider à gagner du temps, de l’argent et de l’énergie. Les abonnements que nous offrent las plus part des fournisseurs d’accès en RDC, comparativement aux autres pays sont encore chers, même si on s’accorde à dire que les prix vont à la baisse. Une bonne connexion vous coûtera largement plus de 100$/mois (pour 128k/s seulement). Mais c’est largement suffisant pour traiter vos mails et surfer de temps en temps.


5.      Faire un clin d’œil sur les accessoires : SNEL quand tu nous tiens!!

Vos ordinateurs doivent être tous en réseau et bien sécurisés par des antivirus performants. Ces ordinateurs, doivent être branchés à des onduleurs en vue de la conservation de l’énergie électrique lors des coupures imprévues et reliés un régulateur de puissance proportionnelle. Les caprices de la SNEL sont tel que vous ne pouvez absolument pas faire autrement sinon vous perdez votre matériel. Nous pouvons comprendre les difficultés qu’à la SNEL vu l’état de délabrement de ses équipements. Mais il serait judicieux que la SNEL puisse choisir des zones prioritaires dans la distribution de l’énergie de manière à palier dans l’urgence ce manque qui pénalise de manière lourde l’économie.


6.      Former le personnel à l’utilisation de l’outil informatique

Il faut régulièrement former le personnel quant à l’usage efficace des matériels informatiques, et à les recycler lorsque de nouvelles technologies sont intégrées au système informatique de votre entreprise. Sans cette formation continue, vous ne pouvez vous attendre à une utilisation optimale de votre équipement informatique. Le retour sur investissement en informatisation n’est constaté que lorsque le personnel est suffisamment formé pour exploiter à fond le potentiel offert par l’informatique. Le e-learning peut être un moyen efficace de formation et nous avons sur place à Kinshasa des organisations spécialistes en la matière.


Nous allons dans les jours à venir organiser une émission télévisée autour de ce sujet et nous mettrons également l’accent sur le choix du revendeur. Je vous tiendrai au courant sur ce blog dans la rubrique événement.

lundi 13 juin 2011

Une nouvelle génération d'adresses IP pour remédier à la pénurie

La Toile est en proie à une pénurie d'adresses IP, ces codes qui identifient tout appareil connecté et suivent son activité sur le Web. Avec le boom d'Internet en Asie, les 4 milliards d'adresses distribuées de la génération IP V4 arrivent à épuisement. Pour y remédier, près de 400 sociétés Internet ont testé mercredi 8 juin, pendant 24 heures, les adresses IP V6. Une fois en place, cette nouvelle version pourra générer 340 sextillions d'adresses, ce qui permettra à mille milliards de personnes de disposer de mille milliards d'adresses IP chacune. La France a notamment décidé d'accélérer la migration vers les adresses IP V6, et réunira dans ce but en juillet les opérateurs ainsi que la communauté technique et industrielle d'Internet en France. En RDC également, une bonne occasion nous est offerte à Kinshasa à l'Expo Kompiuta qui se tiendra du 15 au 16 Juin à l'Hôtel Memling, de comprendre l'impact de ce phénomène sur notre quotidien. Mr Didier Kasole de AFRINIC (le registre Internet pour l'Afrique) sera l'intervenant. Comme quoi ça serait mauvaise langue de dire qu'en RDC, nous sommes complètement déconnectés des réalités du Net.

jeudi 9 juin 2011

Les Nations unies inscrivent l’accès à Internet comme droit fondamental!!

Tout homme naît libre... de se connecter à Internet. C'est ce qu'indique un rapport des Nations unis révélé vendredi 3 juin et publié par le Los Angeles Times. Ce rapport s'appuie notamment sur les révolutions arabes, qui ont montré le rôle positif du Web. «Internet est un outil indispensable au respect des droits de l'homme, pour combattre les inégalités, accélérer le développement et le progrès humain. Assurer un accès à Internet devrait être une priorité pour tous les Etats», souligne-t-il. « Ceci n’est pas pour rassurer certains pays en Afrique en mal avec la démocratie », «  il va de soi que les Nations Unies ne nous aident pas du tout à combler la fracture numérique! », comme quoi, les réactions des citoyens africains comme on peut le constater ne vont pas toujours dans le sens de l’humanitaire : « Celui qui te veux du bien, n’est pas toujours celui qui te sors de la M..! ». Mais restons positif, le développement des connexions Internet est inéluctable, même si la différence se fera sur le rythme imposé au développement des infrastructures dans chaque pays, qui dépendent du bon vouloir des gouvernants, plus spécialement dans les pays de l'Afrique noire.
Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule : Le trafic Internet dans le monde sera quatre fois plus dense en 2015 selon l’équipementier Cisco qui joue sa partition sur le Nasdaq. Plus de 40% de la population mondiale, soit près de 6 milliards d'individus navigueront sur le Web en 2015. Ils se connecteront davantage via les tablettes, les téléphones ou les téléviseurs. Parmi les contenus consommés, les vidéos représenteront un trafic quatorze fois plus important qu'en 2010. Bien entendu sans l’accès à l’Internet haut débit en RDC, je ne vois pas comment il nous sera possible de contribuer à cette aventure et ça ne sera pas grâce à nous que les analystes les plus pessimistes prédisent un engorgement du réseau internet mondial. D’ailleurs certains opérateurs de télécoms comme Orange commencent à trouver la facture de mise à niveau des capacités réseau très salée et injuste par rapport aux éditeurs comme Facebook qui utilisent leurs réseaux et engrangent  des milliards…peut être des frictions à venir en perspective sur le modèle économique actuel! Mais aux Etats-Unis, les éditeurs très avertis ont compris que la fusion de T-Mobile et d’A&T devrait désengorger Internet. Facebook, Yahoo et les éditeurs de logiciels Microsoft et Oracle soutiennent à bras le corps le rachat de l'opérateur téléphonique T-Mobile par son concurrent AT&T. Ouf ! Il était temps ! Estimée à 39 milliards de dollars, l'opération permettrait de «mettre en place un réseau plus vaste et d'augmenter la capacité sans fil du réseau», jusqu'ici prise en charge, jusqu'à la saturation, par les sociétés de l'Internet (Opérateurs Télécoms, Fournisseurs d’accès Internet, Carriers, etc.). Si cette fusion est acceptée par l'autorité américaine des télécommunications (FCC), AT&T détiendrait environ 40% du marché et deviendrait le numéro un de l'Internet sans fil aux Etats-Unis. Mais ceci ne résout qu’une moitié du problème, que dire des autres territoires géographiques comme l’Europe ? Il va falloir être inventif pour éviter les engorgements !

mercredi 8 juin 2011

Le nuage d’Apple prédit la fin de l'ordinateur de bureau!!...et nous alors?


Apple a présenté lundi 6 juin son service gratuit de stockage de données en ligne.<< ICloud stocke vos données dans le nuage informatique et les envoie immédiatement sur tous vos appareils>>, a expliqué Steve Jobs, patron d'Apple. Entreprises et particuliers auront donc besoin de bien moins de mémoire informatique. Autre effet attendu par la firme de la pomme, la disparition progressive des ordinateurs de bureau, qui deviendront peu à peu inutiles pour synchroniser les mise à jour : avec le nouvel Ipad et Icloud, << nous entrons dans le monde de l'après-PC>>, a prédit Steve Jobs.
Pour les néophytes que nous sommes, Le cloud computing, informatique en nuage ou infonuagique est un concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste client de l'utilisateur, bref le PC de bureau.
Ceci est vu comme une révolution majeure par certains analystes ou comme de la pure communication marketing, car faire tourner des applications sur une machine distante n’est pas une nouvelle invention. Je me souviens qu’en 2000 déjà, je faisais tourner des requêtes de données Excel sur un serveur sur la côte  Est des Etats-Unis, le derrière vissé sur un fauteuil à Paris, pendant que je m’occupais à autre chose. En fait, les données ne se trouvent plus sur l'ordinateur local, mais – métaphoriquement parlant – dans un nuage (« cloud ») composé d'un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen d'une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système. 
Le mot est dit : Bande passante ! Cela demande t-il un pré-requis biologique ou anatomique à celui qui y pense ? Peut être ! En effet une bande passante suffisante veut dire une vitesse de connexion suffisante dans le pays ou dans la ville concernée pour avoir accès à ce genre de service. Le mot <<connexion haut débit >> serait plus approprié (Au-delà de 1Mo/sec). Pour l’instant en RDC et plus spécialement à Kinshasa, nous attendons toujours la connexion au câble sous marin promise cette année 2011 avec beaucoup d’espoir... C’est vraiment « flippant » de penser que certains pensent déjà à supprimer l’ordinateur alors que nous ne sommes encore qu'au balbutiement en RDC (200 000 PC pour 70 Millions d’habitants avec une vitesse moyenne de connexion Internet de 156K/sec). Comment ont-il fait en Angola, au Kenya, en Tanzanie etc...pour avoir déjà des connexions haut débits ? Le scandale géologique de l'Afrique va t-il rester un trou noir pour encore longtemps? 8 câbles sous marins prévus à l'horizon 2011, combien atterrirons ils en RDC ? Somme nous prêts? Une image vaut mille mots disait le sage Conficius!
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lundi 6 juin 2011

L'économie numérique : Les chiffres clés

Réseau Internet : La toile!

L’Internet Mondial en chiffres 

En 2011 on enregistre 2,3 Milliards d’utilisateurs d’Internet dans le monde, près du  quart est en Chine selon l’IUT avec 573 Millions d’utilisateurs. Internet dans son ensemble a généré 3,4% du PIB des 13 pays les plus développés en 2009 selon Mc Kinsey. De 2004 à 2009, Internet a contribué pour 11% à la croissance de ces pays (G8+Brésil, Chine, Inde, Corré du Sud et Suède).
La publicité online n'a pas autant souffert de la crise de 2009 que les autres supports selon une étude d'eMarketer. Avec 55,2 milliards de dollars de dépenses totalisées en 2009 dans le monde, la publicité sur Internet est en hausse de 2 % en base annuelle. La tendance s'est vu confirmer : eMarketer a enregistré un investissment de 61,8 millions de dollars sur l'ensemble de l'année 2010 (+11,9 %). Selon PricewaterhouseCoopers, la part d'Internet dans le mix média atteint 14,9 % en 2009 sur le plan mondial. Un chiffre qui, selon le cabinet d'études, devrait atteindre 21 % en 2014. Internet serait alors, avec la télévision, le seul média à dépasser la barre des 100 milliards de dollars de revenus. Tous ces chiffres montrent à façon la puissance économique du média Internet.

Mais qui tire la croissance en nombre d’utilisateurs ?

Les pays émergeants tirent la locomotive de cette croissance. Cette croissance est également à mettre en corrélation avec la téléphonie mobile dans le monde qui atteint 5 Milliards d’utilisateurs selon l’UIT en janvier 2011 .La croissance des pays développés est de 7,7% en 2010, contre 15,6% pour les pays en voie de développement.
Par exemple : Le nombre d’utilisateurs d’Internet dans le monde arabe est passé de 16 millions en 2004 à 56 millions en 2010, soit une pro­gres­sion de 228 %, tandis que le nombre d’ordinateurs personnels (pc) a atteint, dans la région du Moyen Orient et d’Afrique du Nord (MENA), 26 millions en 2010 contre 11 millions en 2004.
De manière générale, l’Afrique est toujours à la traîne avec 110 Millions d’utilisateurs en Janvier 2011, soit 10 % de pénétration seulement, mais une population qui été multiplié par 23 depuis 10 ans.  Mais certains pays comme la Tunisie sont passé de 10.000 en 1997 à... 2.960.000 à la fin du mois d'avril 2009 et à plus de 3 Millions sur une population de 8,5 Millions. Le nombre d’internautes en Afrique devrait doubler dans les 3 ans à venir.


Source IUT et Internet World Stat janv 2011 (cliquez sur l'image pour l'agrandir)











Mais que représente la RDC?

Selon différentes sources combinées (IT, Internet World Stats, BIG), nous avions 1 Millions d’Internautes en 2010 et presque autant de boites mails (66% des boites Yahoo, 20% de boites Google, 5% des boites Hotmail, 9 % autres). La RDC a connu une croissance de 400% en nombre d'utilisateurs Facbook en 2011 et de janvier à février 2011, plus de 30% de croissance. En fin février , on comptait 412 340 utilisateurs de Facbook en RDC.De manière génnérale la connexion Internet est à plus de 70% faite à travers les Cyber cafés ( environ 3000 cybers cafés dans le pays), et il y a eu 150 000 utilisateurs d’Internet sur le téléphone au début de l’année 2011. Certes, la population d'internautes est en forte croissance, essentiellement parmi la population jeune de moins de 25 ans : Effet Portail Wap,  Facebook, Ebuddy, etc. Mais on constate une grande faiblesse dans l'équipement PC avec environ 200 000 PC en base installée, 37000 PC vendus en 2010 et 3 000PC en moyenne vendus par mois sur le territoire (neuf /occasion). Ce qui représente en moyenne 1 PC pour 5 internautes. C'est beaucoup mieux sur les téléphones GSM avec 2 Millions de nouveaux téléphones vendus en 2010 en RDC par rapport à une base installée de près de11 Millions de Téléphones portables.
Le marché de la plublicité sur Internet est largement en dessous de 100 000 $/mois, soit environ près d'1 Million de dollars l'année dernière. Ce qui est insignifiant par rapport au marché global de la publicité qui a été évaluée l'année dernière à 150 Million de $.


Toutes ces données nous montrent tout le chemin qui reste à parcourir pour atteindre un niveau d'équipement ne fut ce que proche des pays voisins comme le Gabon ou le Nigeria qui ont une vraie longueur d'avance sur la RDC. Il est clair que sans volonté aucune des gouvernants la situation ne pourra pas s'améliorer simplement d'elle même. Mais il est néanmoins sûr que la montée en puissance de l'équipement des jeunes de moins de 25 ans, en croissance organique, devra dans les années à venir changer la donne et peut être interpeller les gouvernants d'une manière ou d'une autre. 





vendredi 3 juin 2011

Nom de Code Windows 8

Interface Windows 8
Microsoft a profité de deux évènements majeurs pour lever le voile sur la prochaine version de Windows en ce mois de Juin 2011. D'un côté, à la Conférence D9 de Palos Verde, de l'autre au salon Computex, à Taïwan, sur des machines de partenaires, tournant avec une architecture ARM (Advanced Risc Machine : Une architecture relativement plus simple que d'autres familles de processeurs, et bénéficiant d'une faible consommation, les processeurs ARM sont devenus dominants dans le domaine de l'informatique embarquée, en particuliers la téléphonie mobile et les tablettes). Le nouvel OS de Microsoft se distingue donc par une toute nouvelle interface, inspirée de celle de Windows Phone 7, donc particulièrement adaptée à une utilisation tactile, qui tranche radicalement avec celle avec laquelle les utilisateurs étaient habitués depuis bien longtemps. << Qu'ils se rassurent cependant, l'interface classique de Windows, avec cette bonne vieille barre des tâches, n'est pas pour autant abandonnée : il sera possible de l'appeler quand on le souhaite>>, ouf!! on eu peur.