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dimanche 25 avril 2021

L'échec du projet de télédétection satellitaire de l'Etat congolais financé par le Japon!

Je vous invite à parcourir cette histoire qui va nous permettre je l'espère de prendre conscience de certaines réalités qui nous échappent. Sur cette présentation se démontre comment le manque de vision et de lreadership et d'amour pour sa patrie peut nous faire manquer les grands RDV de l'Histoire. 

L'espoir nous permet de rêver et toujours continuer à éspérer, les yeux grands ouverts, que les autorités actuelles et futurs pourront changer la donne! Un grand merci au Japon, qui a toujours été un partenaire remarquable pour la RDC, un pays pour lequel, nous congolais, devons avoir pour lui un Grand Respect!!











mardi 20 avril 2021

Quels rôles distincts peuvent jouer les deux ministres collègues (PTNTIC et Numérique) ?

Depuis près de deux ans, avec le premier mandat du Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il a beaucoup été question du Numérique à travers plusieurs événements qui démontrent l'effervescence de la réflexion autour du sujet. L’avènement du Ministère du Numérique sur l’échiquier du Gouvernement, collègue du Ministre des PTNTIC reconduit dans ses fonctions, nous incite à repenser notre approche méthodologique pour une transition numérique des institutions de l’Etat réussi, assumée et aux résultats probants.

Les réflexions vont bon train au sein du Réseau des Acteurs du Numérique (RAN, www.ran.cd) qui existe depuis 5 ans, dont je suis Membre fondateur et Président du conseil des sages. En effet, RAN travaille sans relâche sur le sujet en ce moment, et je remercie au passage le travail fabuleux de ses représentants dirigé par Alain Kilapi, le Président du Conseil d’Administration.

En effet, la question qui nous vient tout de suite à l’esprit c’est quelle est la démarcation ? Comment vont-ils travailler ensemble ? C’est pourquoi, bien avant toute chose, il nous faut faire la différence entre l’informatique et le numérique pour bien comprendre le rôle que peut assumer chacun des ministres, qui nous espérons, travaillerons indéniablement main dans la main.

Dans notre vie quotidienne de tous les jours, à chaque instant que nous touchons notre téléphone, l’informatique et le numérique font jonction dans notre main. En effet, ils ne sont pas deux choses différentes, mais à deux, représentent la solution intégrée qui nous permet de communiquer par plusieurs médias : le son, l’image et la vidéo. C’est dire que c’est deux concepts intiment liées. Depuis les années 1950, l’informatique n’a cessé de progresser depuis son invention, avant de voir poindre l’arrivée du numérique avec l’avènement du réseau mondial ou de l’internet grand public (le www) dans les années 1980. Une vraie révolution !

Depuis cette période, le numérique est entré dans nos vies et n’a cessé de la transformer ou de la « disrupter ». L’information devient à la portée de tous et les transactions deviennent « Roi » dans nos interactions humaines de tous les jours à travers ce grand réseau mondial offert par Internet.

Il est quand même important de préciser la démarcation entre ces deux notions qui s’entremêlent à chaque seconde dans notre quotidien. En soi, l’informatique n’est pas une science classique au même titre que les mathématiques, car elle découle d’une combinaison de plusieurs domaines. Depuis le début de ma carrière, il y a près de 30 ans, j’ai toujours eu à enseigner à mes élèves ou à mes employés que l’informatique est l’école de la méthode qui combine plusieurs sciences (mathématique, physique, chimie, droit, économie, sociologie, marketing, etc.) dans le but de résoudre une problématique essentielle, qui est la gestion unifiée de milliards de calculs et d’occurrences à la vitesse de la lumière, et l’accès facile et responsable à l’information dans la dimension temps la plus courte possible. Nous en sommes aujourd’hui à la nanoseconde. Imaginez l’écart entre le moyen âge et notre époque actuelle : cela pourrait ressembler à la distance entre deux planètes aux extrémités opposées de la voie lactée !

En somme, la meilleure appréhension de ces deux notions, pour mieux nous aider à mémoriser, pourrait passer par une segmentation du Numérique en 4 piliers ou branches technologiques indissociables : (i) le Matériel, (ii) le logiciel, (iii) les services et enfin, (iv) les transactions. Quant à l’informatique, elle combine essentiellement les trois premiers piliers. Donc l’informatique est un sous ensemble du numérique : CQFD !



Vous comprendrez qu’il me sera plus aisé au bout de cette démonstration, d’assoir la réflexion des membres de RAN sur le sujet. En effet, je partage entièrement leur avis, qui est de penser le rôle du Ministre du numérique autour de deux axes majeurs qui sont : (i) l’informatisation et la numérisation des institutions publiques en mal d’efficacité, spécialement dans les services d’assiettes et, (ii) la dynamisation de l’écosystème numérique national, à savoir les différents acteurs que nous sommes et les consommateurs citoyens, par un arsenal juridique adapté et un accompagnement opérationnel.

Quant au Ministre des PTNTIC, il sera le garant des infrastructures matérielles, de la régulation des télécoms et de toutes les infrastructures réseaux permettant toutes les interactions ou plus prosaïquement les transactions. Ceci en forte synergie avec son homologue sur la vision, la méthode et le programme. J’espère avoir apporté humblement une petite contribution à votre questionnement. Je serai ravi d’accompagner les deux protagonistes de l’Economie Numérique, dans le cadre institutionnel de RAN pour la réussite de nôtre CONGO !


dimanche 24 janvier 2021

Le site Internet de la SNEL a été piraté : Ce n’est que le début d’une longue série !


Il m’est impossible de refreiner l’envie de faire échos de cet évènement, très anodin à l’échelle de ce qui a déjà été fait comme performance par les hackers en RDC, mais lourd de sens, car public. En effet, certaines personnes mal intentionnées, dirait-on, auraient piratés le site Internet de notre fournisseur national et unique de courant électrique. Ceci est à déplorer et à condamner. Mais en même temps tellement prévisible pour les érudits que ça pourrait donner à certains des larmes de rires. Néanmoins, attention, cela arrive aussi, parfois, à des sites célèbres, personne n’est à l’abri.

Il va sans dire que le numérique apporte son lot de consolation et de désolation. Au fur et mesure que la RDC dans son ensemble s’informatise ou se numérise à son rythme, ces genres d’attaques feront partie du lot quotidien. Ceci n’est pas une fin en soi, il faut juste que les acteurs, les institutions ou les entreprises concernées prennent à minima les précautions nécessaires et les mesures de sécurité adéquates afin d’éviter le désagrément d’une indisponibilité de service comme le vit en ce moment la SNEL. Dieu merci que le site de la SNEL ne soit pas encore un site transactionnel ! La simple vue des cartes de visites de certaines autorités ou institutions de l’Etat avec des mails Yahoo, Google ou Hotmail, ou le simple fait d’imaginer que nos Conseils des Ministres se font sur un serveur Microsoft Teams (basé à l’étranger) me fait penser que la question de la sécurité n’est pas du tout prise en compte comme il se doit, ou tout simplement elle est loin d’être une priorité. Il encore temps de changer de fusils d’épaule très rapidement.

Que faire ?

1.   1. Sans attendre, la mise en place d’une institution nationale en charge du numérique, comme la création de l’Agence Nationale du Numérique, portée par le Conseiller Spécial du Président de la République en charge des NTIC devient un impératif. Sa détermination dans ce sens conforte la communauté du numérique en RDC. Mieux encore, cette institution pourrait porter en son sein un département en charge de la cybersécurité capable de donner les grandes orientations techniques et d’impulser une vraie démarche collective de protection à l’échelle nationale. Cela pourrait se faire en forte collaboration avec toutes les institutions en charge de la Sécurité intérieure et extérieure du pays. L’exhortation de l’Autorité dans ce sens va sans dire.

  2. L’accompagnement législatif est également majeur afin de déterminer clairement le périmètre d’intervention, la matrice de compétence de chaque institution et le mode opératoire. C’est pourquoi, nos législateurs doivent s’impliquer davantage dans une matière tranverse qui touche tout le monde à tous les niveaux et qui le sera davantage dans le futur. La loi sur la cybercriminalité pourrit dans les placards depuis plus de 7 ans et n’a pas encore été adoptée au Parlement. Il est grand temps de la dépoussiérer et de la rendre effective.

      3. Il a a été organisé du 17 au 21 septembre 2018, avec l’aide active de l’UIT (l’Union Internationale des Télécommunications), sur demande du Gouvernement de la RDC un atelier interinstitutionnelle sur la Cybersécurité. L’intention était de doter la RDC d’un plan d’organisation et d’action pour combattre la cybercriminalité. Ce qui fut fait, les documents pourrissent à la Primature, rien n’est fait à ce jour par manque simplement d’une organisation responsable en charge de l’exécution opérationnelle de ce type de dossier. Mieux encore, l’IUT se proposait de nous accompagner pour la mise en place d’un Centre de Sécurité National au même titre que les autres pays d’Afrique. Une fois de plus l’avènement de l’ADN (Agence du Numérique) est plus que nécessaire.

La liste peut être plus longue mais ma réflexion s’arrête sur ces trois points essentiels, qui, à mon sens sont les plus importants. Pour conclure Yakafokon !